L'île du Levant a appris la disparition de Sandrine Caillat de la Palmeraie ce mercredi 1er mai 2024 à 53 ans
Sincères condoléances à sa famille et ses proches.
Une cérémonie est prévue le lundi 6 mai 2024 à 09h00 au crématorium de la Seyne-sur-mer.
Chers amis, chère famille,
Aujourd'hui, alors que je m'envole vers de nouveaux horizons, je veux prendre un moment pour vous exprimer toute ma gratitude, toute ma reconnaissance pour les moments précieux que nous avons partagés ensemble. Ma vie a été un véritable cadeau, une aventure incroyable, grâce à chacun d'entre vous.
Le jour de mon départ, le 1er mai, le jour du muguet, de la fête du travail, est chargé de symboles et de significations. C'est un jour où l'on célèbre la vie, le renouveau, le travail, et aujourd'hui, c'est aussi le jour où je vous dis au revoir. Mais avant de partir, je veux vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi, pour les souvenirs que nous avons créés ensemble.
À mes amis, mes compagnons de route, mes complices de folie, je vous remercie pour ces éclats de rire, ces nuits sans fin, ces souvenirs gravés à jamais dans nos cœurs. Vous avez été mes épaules solides dans les moments sombres, mes rayons de soleil dans les jours gris. Votre amour et votre amitié m'ont portée, m'ont nourrie, m'ont rendue plus forte.
À ma famille, mes filles, mes piliers, mes anges gardiens, je vous dois tout. Votre amour inconditionnel, votre soutien indéfectible ont été ma force, ma boussole dans ce monde parfois chaotique. Vous avez été mes racines, mes ailes, me permettant de m'épanouir et de grandir chaque jour un peu plus.
Je vous remercie pour chaque sourire, chaque étreinte, chaque mot doux. Merci pour les rires partagés, les larmes essuyées, les rêves réalisés ensemble. Ma vie a été plus belle, plus riche, plus intense grâce à vous tous.
Et avant de partir, je veux vous confier un dernier bonheur qui a illuminé mes jours : avoir eu la chance de connaître mon petit fils Gabin. Cela a été une bénédiction, une lumière dans ma vie. Chaque instant passé avec lui a été une source de bonheur infini, une récompense ultime.
Alors que je m'apprête à franchir le seuil de l'éternité, je vous emporte avec moi dans mon cœur. Que nos souvenirs continuent à briller comme des étoiles dans le firmament de vos vies. Que l'amour que nous nous sommes donné continue à illuminer vos jours, à réchauffer vos cœurs.
Je vous aime, plus que les mots ne peuvent le dire. Que la vie vous réserve mille et une merveilles, que le bonheur vous accompagne à chaque pas. Et souvenez-vous, je serai toujours là, quelque part, veillant sur vous, vous protégeant, vous aimant de tout mon être.
Avec tout mon amour,
Sandrine❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️
Monica Bernardini 🙏❤️
Claude nous a quitté ce dimanche 21 avril 2024 à l'âge de 92 ans
Condoléances à sa famille et à ses proches
Photo : Jean Miaille
" Je suis arrivé au Levant en 1954. J’étais artilleur de marine et je venais au Levant pour terminer mon engagement de 5 ans. J’avais fait trois ans de guerre en Indochine. A cette époque, les militaires de la base n’avaient pas le droit de mettre les pieds au village. Mais j’ai vite trouvé des passages à travers le maquis pour traverser sans me faire prendre.
Et c’est comme ça qu’en 1955 j’ai rencontré une jeune fille, Edith Héry, qui est devenu mon épouse....
J’ai donc épousé Edith, et je me suis installé sur l’île à la fin de mon engagement. Pendant 10 ans, j’ai travaillé avec mon beau-père (Pierre Héry) qui m’a appris le métier de maçon. Nous avons bâti la Brise Marine, notre plus gros chantier, mais aussi la Chapelle et beaucoup de villas.
.....A cette époque, il y avait 35 enfants scolarisés au Levant. Parmi eux, il y avait une dizaine de gamins qui étaient des enfants de harkis. On les avait fait venir, ces harkis, avec leur famille pour qu’ils travaillent à la base. Ils faisaient notamment les pare-feu.
La sœur aînée de ma femme est partie vivre à Paris mais sa fille à elle est venue vivre au Levant. Pascale était postière au Levant, jusqu’à sa retraite.
Mes enfants, et mes petits enfants ont tous été à l'école au Levant.
Quand je me suis séparé d’Edith, j’ai quitté l’île pendant 8 ans et je suis devenu chauffeur routier. Et puis, finalement, je suis revenu et j’ai travaillé pour le transporteur, Jean-Louis Droit, comme chauffeur.
Depuis 24 ans maintenant, je suis gardien du fort. J’en profite sans doute plus que les propriétaires, qui ne sont là qu’en été. C’est en tout cas ce qu’ils me disent parfois, pour plaisanter."
Claude avait quitté l'île, il y a quelques mois, pour rejoindre son fils Sylvain à proximité de Carcassonne
Extrait du Cahier du Levant n°5 édité par l'association Agir Ô Levant
CAHIER N°5 : "GENS DU LEVANT" par Hélène Goldet et Frédéric Capoulade - 2012 Textes, Jean-Louis Viale, Michèle Viale, Robert Charraix, Marie-Jeanne Murino, Claude Poirier, Denis Thill, Suzanne Zeiser, Mimi Ansade, Alain Pourchot, Christian Etienne